Par: Adens C.-Pythagore de V. PIERRE
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Siècle de la technologie et de la mondialisation, notre chère patrie Haïti ne cesse de marcher à reculons dans tous les domaines. Étant classée comme point de départ pour initier toute mutation positive au sein de toute société, l’école reste une arme incontournable et incontestable d’éradication du sous-développement tant dans l’âme que dans l’environnement social et physique du pays.
Au 20ème siècle, pour débarrasser la Russie du marasme économique, l’ancien président Vladimir Ilitch Oullianov envoya plus de 300.000 Russes ailleurs pour prendre des formations dans plusieurs domaines scientifiques. En 1960, le révolutionnaire Cubain Fidel Castro faisait de l’école son cheval de bataille pour transformer la vie de son peuple tandis qu’en Haïti nous nous demandons encore : l’école a- t-elle ses raisons d’être ?
« Pour comprendre mieux la réalité de l’école Haïtienne, il faut remonter à la période de la genèse du pays… »
Une nation fraîchement sortie de l’esclavage dispose sur le règne de Dessalines 6 écoles pour demi-millions habitants. De Dessalines jusqu’à JEAN-PIERRE Boyer l’école était considérée comme un appareil reproductif du système colonial de manière maquillée, à l’exception de Christophe qui faisait appel à l’association British and Foreingn School de Londres le 16 novembre 1816 et il déclara « Seule l’éducation pourrait élever la masse des sujets de l’ignorance païenne et de la dégradation dans laquelle l’esclavage l’avait plongée ». (Brutus,1948 :35).
Avec l’avènement de Rivière Hérard plus précisément avec son ministre de l’instruction d’alors Ferry Honoré, l’école Haïtienne a connu un essor considérable mais, ratée, car, il y’avait à l’époque une carence d’hommes haïtiens capables de transmettre leur savoir aux descendants.
Définition de l’école d’après Émile Durkheim
L’école est l’institution créée par l’État et qui est chargée d’instruire, de transmettre des valeurs culturelles, morales, et sociales aux enfants d’une génération afin de favoriser leur socialisation, c’est-à-dire leur intégration dans le système social dans le but d’assurer, au-delà des différences entre les catégories sociales, le lien social, la cohérence dans la société.
Caractéristiques de l’école Haïtienne
Conscient de l’état critique du pays, nous parvenons à relater que l’école Haïtienne est une école : 1) Traditionnelle ; 2) Sans identité ; 3) Complice ; 4) Tyrannique ; 5) Coloniale ; 6) Incohérente ; 7) Anti-développementaliste ; 8) Une école Tête sans Corps, ect. Conçue comme un instrument idéologique, à présent, l’école haïtienne n’obéit à aucun critère de moralité et de civilisation car, fort de constater que les écoliers et les cadres d’Haïti sont des purs ennemis du progrès (Changement, développement, ect.). Outre ce constat, les haïtiens ne s’intéressent nullement aux choses utiles de l’esprit comme la lecture ; la recherche, la formation et autres… Leur priorité est la futilité et la vanité.
Pour remédier à la situation alarmante de l’école Haïtienne, il est urgent de faire table rase et d’instaurer un système éducatif purement haïtien adapté aux exigences du siècle présent pouvant répondre aux problèmes sociétaux, puis marcher de pair avec la science et la technologie.
Par quels moyens pouvons-nous y parvenir ?
À suivre !
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Adens C.-Pythagore de V. PIERRE | adenspierre2000@yahoo.fr