Deconstructing the Myth: Why Christopher Columbus Did Not “Discover” Haiti – A Critical Examination through the Lens of Health and Exploration
Cet article propose une réfutation approfondie de l’idée selon laquelle Christophe Colomb aurait “découvert” Haïti en 1492. En utilisant une perspective critique et en comparant cette notion avec le domaine de la santé par exemple, nous mettons en lumière les failles du récit traditionnel et appelons à une réévaluation de la terminologie employée dans l’enseignement de l’histoire, spécialement l’histoire d’Haiti.
L’expression “découverte” associée à l’arrivée de Christophe Colomb en 1492 continue de perpétuer un récit historique biaisé qui néglige les sociétés préexistantes. À travers une comparaison avec le domaine de la santé, nous cherchons à déconstruire cette notion et à remettre en question l’utilisation dogmatique de ce terme dans l’histoire.
Le concept de “découverte” implique une vision simpliste et souvent ethnocentrique qui ignore les réalités des civilisations présentes sur les terres explorées par Colomb. L’impact de cette vision dans l’histoire a des conséquences profondes, occultant les contributions culturelles et l’héritage des peuples.
En adoptant une approche multidisciplinaire, nous explorons la terminologie du domaine de la santé pour illustrer les limitations du terme “découverte“. Cette exploration historique ne peut être comparée à une découverte, car cette notion de découverte par Colomb exclut les populations déjà présentes sur l’Île.
Dans le domaine de la santé par exemple, la découverte d’une maladie ne signifie pas l‘apparition soudaine de cette dernière, mais plutôt la reconnaissance de son existence préalable. Appliquant cette analogie à l’exploration historique, il devient apparent que le terme “découverte” n’est pas adéquat pour décrire l’invasion de Colomb à Haïti, puisque les Taïnos y résidaient déjà.
Le mythe de la “découverte” comme l’enseigne les livres d’histoire écrit par Maison Henri Deschamps perpétue une vision colonialiste et eurocentrée de l’histoire, ignorant délibérément les perspectives des peuples antérieures. Reconnaître l’existence préalable des sociétés et leurs contributions essentielles est essentiel pour une compréhension authentique du passé.
L’usage du terme “découverte” devrait être réévalué dans les manuels scolaires et les discours historiques. En adoptant une terminologie plus précise, telle que “premier contact” ou “rencontre”, nous pouvons transcender les limitations du discours traditionnel et favoriser une représentation plus fidèle et respectueuse de l’histoire.
Il est impératif de remettre en question les termes et concepts utilisés dans la narration historique afin de déconstruire les récits biaisés qui persistent. À travers cet article nous démontrons que Christophe Colomb n’a pas “découvert” Haïti, mais plutôt initié un contact avec une civilisation préexistante. Ce changement de perspective est essentiel pour une éducation historique juste et inclusive en Haïti et dans le monde.
Penser que Christophe Colomb a “découvert” Haïti, c’est ne pas encore avoir découvert soi-même l’intelligence !
Référence
Ces références vous fourniront une base solide pour discuter de manière critique de la notion de “découverte” d’Haïti par Christophe Colomb.
Invention et découverte : Les grandes inventions et les découvertes (histoire-pour-tous.fr)
- Zinn, H. (2005). Une histoire populaire des États-Unis. Agone.
– Ce livre offre une perspective alternative sur l’histoire des Amériques, mettant l’accent sur les expériences des populations autochtones.
- Loewen, J. W. (1995). Lies My Teacher Told Me: Everything Your American History Textbook Got Wrong.* New Press.
– Loewen examine les distorsions courantes dans l’enseignement de l’histoire et offre des insights sur les erreurs liées à la “découverte” de l’Amérique.
3. Pagden, A. (1993). Europa e le genti senza storia.* Editori Riuniti.
– Pagden explore les interactions entre les Européens et les peuples autochtones du Nouveau Monde, remettant en question les idées conventionnelles de “découverte”.
4. Stannard, D. E. (1993). American Holocaust: The Conquest of the New World.* Oxford University Press.
– Stannard examine les conséquences tragiques de l’arrivée des Européens sur les populations autochtones, offrant une perspective critique sur le récit de la “découverte”.
5. Restall, M. (2003). Seven Myths of the Spanish Conquest.* Oxford University Press.
– Restall démystifie certaines idées préconçues sur la conquête espagnole, remettant en question le concept de “découverte”.
6. Kolodny, A. (2018). In Search of First Contact: The Vikings of Vinland, the Peoples of the Dawnland, and the Anglo-American Anxiety of Discovery.* Duke University Press.
– Kolodny explore les premiers contacts entre Européens et Amérindiens, offrant des perspectives éclairantes sur la notion de “découverte”.
7. Churchill, W. (1997). A Little Matter of Genocide: Holocaust and Denial in the Americas, 1492 to the Present.* City Lights Publishers.
– Churchill examine les conséquences génocidaires des interactions entre Européens et autochtones, remettant en question la glorification de la “découverte”.
8. Deloria, V., & Wilkins, D. E. (1999). Spirit & Reason: The Vine Deloria, Jr., Reader.* Fulcrum Publishing.
– Deloria propose des perspectives amérindiennes sur l’histoire, mettant en avant le rôle des peuples autochtones dans le façonnement du Nouveau Monde.
