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Par : Manouchka D. Chevalier
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Haïti un miroir cassé que l’on fait semblant de réparer en vain.
Haïti un miroir cassé qui reflète les blessures d’un peuple en lambeaux.
Haïti un miroir cassé qui mérite d’être remplacé.
Haïti, une rivière de larmes qui inondera certainement ses enfants
Haïti, un fleuve de sangs qui nourrit le portefeuille des sans âmes.
Haïti, une belle jeune négresse qu’on ne cesse de violer sans état d’âme
Haïti, un flambeau qui s’est éteint,
Le flambeau de la liberté porté par un groupe d’esclaves illettrés mais libérés.
Haïti, un flambeau transformé en fléau par un petit groupe de gens lettrés mais enchaînés
Vendant leurs mères sur la place publique sans en être inquiété.
Haïti, un tas d’hommes et de femmes qui s’enrichissent au nom de Jésus-Christ.
Haïti, un tas de gens qui meurent au nom du ” Diab kap manje l “ ignorant que le plus grand diable est le politique Haïtien qui vend son âme au blanc, au détriment de son peuple à qui il ment.
Haïti tout est politique sauf la politique
Des hôpitaux publics, pourquoi faire ? Exterminons-les à petit feu, c’est beaucoup mieux.
Et les centres de santé privés ils ne tèteront pas dans la vache à lait.
On peut aller se soigner à l’étranger, On n’est pas concernés. On ne le sera jamais de toute façon.
De bonnes écoles publiques dignes de ce nom pourquoi faire ?
Sinon comment les écoles des sœurs et des frères, celles « ki gen non » mangeront leur part du gâteau.
Un programme d’alphabétisation solide ?
Pour les mettre dans la lumière, oh non !
Un pays propre, prospère et stable ?
Mais surtout pas, ils ne voteront plus pour un sac de riz, un bidon d’huile et ou pour 1000 gourdes.
Est-ce la misère qui fait d’eux des marionnettes ? Dis-moi ?
Leur désespoir, tu dis ? Du pouvoir ?
Haïti, une nouvelle organisation de l’esclavage.
Haïti où l’esclavage est déguisé en liberté règne en maître.
Haïti où l’homme politique est assoiffé de billets verts,
Haïti, où l’Haïtien « ki pa ka manje » est l’esclave de l’haïtien moyen,
Un peuple enchaîné, une arrière-cour délaissée
La liberté du peuple haïtien n’est qu’un mythe nourrit par un passé glorieux,
La liberté du peuple Haïtien passera par le refus de ne plus se laisser manipuler par les mains invisibles de l’intérieur ou de l’extérieur.
Haïti, une histoire d’autodestruction,
Pour construire Haïti il ne faut des gens qui font preuve de dignité, de courage et d’union,
Des qualités qui ne manquent pas à ce peuple pourtant.
Haïti est une mère qui pleure et crie en sanglotant haut et fort fratricide
Mais qu’on préfère ignorer où qu’on préfère dire d’elle “Madanm sa, li fou wi.”
« Une société ne peut progresser en complexité que si elle progresse en solidarité. “
La solidarité du peuple haïtien réside et demeure généralement dans la bêtise ce qui conduit Haïti droit dans le mur.
L’insanité du peuple haïtien le condamne à vivre dans une prison dont il est son propre gardien et détient entre ses mains les clés de sa liberté concrète et certaine.
Haïti ne pourra être sauvée que lorsque chaque haïtien comprendra que le salut du pays ne se trouve pas dans l’individualisme mais dans le collectivisme car le bonheur individuel ne peut exister sans le bonheur collectif.
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Manouchka D. CHEVALIER
Mail: mdorlus509j@gmail.com
